Vous pouvez découvrir ci-dessous la critique rédigée par deux élèves du lycée suite au visionnage du film "Chala, une enfance cubaine"de Ernestos Daranas :
"Chala, une enfance cubaine" c’est un concentré de vrai, de réalisme, et d’émotions. C’est une leçon d’histoire où l’on découvre l’évolution politique et la situation de Cuba. Mais c’est surtout une leçon de vie où l’on suit Chala pendant un court instant de sa vie. On découvre à travers lui la pauvreté et la misère, la dure réalité de la prostitution, de l’alcool et de la drogue. Et malgré tout cela, on découvre aussi l’amour et l’espoir. L’amour que Chala porte pour sa mère à travers le rôle inversé de celui qui ramène le pain à la maison, et l’amour naissant entre lui et Yeni, une jeune danseuse de flamenco contrainte de quitter la ville avec son père. Et l’espoir à travers Carmela, cette vieille institutrice qui donne toute son énergie pour l’avenir de ses élèves qu’elle considère comme ses petits-enfants. Elle se battra jusqu’au bout pour garantir à tous les enfants le droit d’aller à l’école. Elle se battra pour ses valeurs, ses belles valeurs. Ce film est une leçon d’espoir. D’espoir car la relève est assurée par la nouvelle institutrice qui resta quelques temps aux côtés de l’ancienne. C’est un film à voir.
Aline Vitrier
C’est un film très intéressant et entraînant que je conseille d’aller voir. Le film est très bien réalisé, il nous montre la vie réelle de Cuba avec la pauvreté de la ville et le système politique.
Le personnage principal, Chala, âgé de 12 ans ainsi que l’institutrice, Carmela, sont deux personnages très attachants. Les acteurs interprètent très bien leur rôle. Dès le début du film, la vie de Chala nous émeut. Il vit dans la pauvreté avec une mère prostituée, alcoolique et toxicomane. Au quotidien, il remplace sa mère à la maison en préparant les repas et en rapportant de l’argent. Son enseignante fera tout pour l’aider à ne pas sombrer dans la délinquance. Chala m’a transportée dans une réalité bien loin de la mienne, dans le monde peu connu de Cuba. Toutefois j’espérais une fin plus explicite qui ne me laisse pas sur ma fin.
Louise Ceron